Violences sexistes et sexuelles en milieu étudiant : le rôle de l’alcool… et de solutions innovantes
Les soirées étudiantes sont censées être des moments de détente, de fête et de décompression. Pourtant, une enquête récente, commandée par le ministère de l’Enseignement supérieur, souligne une réalité inquiétante : près de la moitié des violences sexistes et sexuelles en milieu étudiant se produisent lors de soirées.
Un quart des femmes et un tiers des personnes LGBT sont victimes d’agressions
Menée auprès de 67 000 étudiantes et étudiants entre 2023 et 2024, cette grande étude souligne l’ampleur des violences sexistes et sexuelles en contexte étudiant. Un quart des femmes, et jusqu’à un tiers des personnes LGBT, déclarent avoir été victimes d’au moins une agression sexuelle ou d’un viol, ou d’une tentative de ce délit, depuis leur arrivée dans leur université ou grande école.
L’alcool, facteur aggravant
Les données mettent en exergue le rôle de l’alcool dans ce décompte alarmant : plus de la moitié des actes de violences sont commis sous l’emprise de l’alcool, que ce soit du côté des agresseurs ou de celui des victimes.
➥ « La boisson n’en est pas la cause, mais elle facilite ce type de violences », souligne Gaëlle Berton, présidente de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur.
➥ « Du côté des victimes, le contexte festif, couplé à l’alcool, rend plus difficile la prise de conscience de ce que l’on a subi. Du côté des agresseurs, l’alcool sert de déresponsabilisation : ils vont dire “Je ne me souviens pas, j’avais trop bu.” »
La responsabilité des établissements
Si des progrès ont été faits, le chemin est encore long. Certaines universités mettent en place des moyens pour assurer la sécurité de leurs étudiant(e)s, tandis que d’autres restent passives.
➥ « C’est la responsabilité de l’établissement d’agir », souligne Jérôme Moreau, porte-parole de France Victimes.
➥ « Un cas de viol ou d’agression sexuelle doit conduire à des sanctions, non seulement pénales, mais également universitaires. Un étudiant pris en cas de tricherie peut se voir exclu jusqu’à 5 ans, tandis que les cas de violences sont parfois traités avec trop d’indulgence. »
NightOwl : une solution innovante contre les violences en soirée
Dans ce contexte, des solutions technologiques commencent à voir le jour afin d’améliorer la sécurité des participants.
➥ NightOwl en est le parfait exemple. Cette application propose :
Un bouton d’alarme que les participants peuvent activer en cas de danger ou de comportements suspects.
Un système de communication en temps réel, permettant d’alerter aussitôt les organisateurs de l’événement afin d’intervenir rapidement et de assurer la sécurité de toutes et tous.
➥ Avec NightOwl, organisateurs et participants restent connectés : en cas de dérapage, le service de sécurité est aussitôt informé et peut agir avant que la situation ne s’aggrave.
➥ Cette solution offre donc une prévention renforcée face aux comportements inappropriés et une intervention rapide en cas d’agression.
➥ Un pas de plus afin de rendre la fête plus sereine, plus sécurisée, et plus respectueuse de toutes et tous.
Un appel à plus de moyens
Les cas de violences sont encore trop peu souvent portés en justice (seulement 8 % des victimes de viol vont porter plainte).
➥ France Victimes demande donc plus de moyens, afin de soutenir les équipes spécialisées dans l’accueil des victimes, de former le personnel des universités, de sensibiliser le public…
➥ Des solutions techniques, utilisées en complément de politiques de prévention, de formations, et de sanctions, peuvent changer la donne.
➥ Avec des initiatives comme NightOwl, le monde étudiant a toutes les cartes en main afin de rendre ses soirées plus sereines, plus respectueuses, et plus inclusives.
Vers une prise de conscience
Les résultats de cette grande enquête mettent en exergue une réalité que certains refusaient de voir.
➥ Avec plus de moyens, de formation, de sanctions, de campagnes de sensibilisation… et de solutions technologiques innovantes… le monde étudiant peut changer.
➥ La fête doit rester ce qu’elle est censée être : un moment de détente, de vivre-ensemble, et de joie — pas de peur ni de violence.